Il arrive souvent, surtout dans un cadre publicitaire, que des opérations marketing nécessitent l’utilisation d’un double ou triple tracking, c’est-à-dire que le parcours utilisateur lors du clic sur une bannière, par exemple, engendre un ensemble de redirections passant par un adserver, voir deux, ou intégrant des trackings supplémentaires (IAS, Médiamétrie, Atlas…). En publicité, ces trackings sont très courants, indispensables à l’utilisation de chaque solution.
Le premier cas de figure concerne les logiciels de publicité (adserver). Ces derniers fonctionnent comme adwords, pour l’url. Lors de la programmation de la bannière publicitaire, il faudra entrer, dans le champ « url », celle de la landing page finale. Dans cette optique, l’adserver, fournira une url de remplacement qui appellera la bannière ainsi que le lien cliquable.
Lors du clic, l’internaute sera d’abord dirigé vers l’adserver, lequel procédera à une redirection vers le site, dont l’url aura été mentionnée dans le champ adéquat. Cette url étant remplacée, par l’adserver, sa programmation ne nécessite que son simple copier-coller, avec les utms.
C’est ici la solution la plus simple. Elle fonctionne à l’identique sur Adwords ou tout autre logiciel similaire.
Là où les choses se compliquent, c’est lorsque d’autres acteurs se greffent sur la redirection.
Imaginons une campagne publicitaire, où plusieurs solutions externes (adserver, prestataires externes) vont devoir participer au tracking d’une même bannière.
Le plus simple serait de juxtaposer les trackings, les uns à la suite des autres. La première url renverrait sur la seconde, qui amènerait à l’url finale avec utm. Chaque url tracée ayant un « ? » qui remonte en paramètre l’url suivante.
De la sorte, un clic sur une bannière conduirait à l’adserver1, puis l’adserver2 et enfin le site internet.
Chaque acteur compterait un clic à chaque étape. Les redirections étant instantanées, les internautes ne se rendraient pas compte du chemin exact parcouru avant d’arriver sur le site. Seulement, en arrivant sur le site, seul le premier utm serait conservé, lorsque tous les autres auraient disparu.
Un simple coup d’œil aux statistiques montrerait la présence d’une source ou d’un canal, mais guère plus. Or, ces utms transfèrent des informations plus précises, importantes pour le pilotage des campagnes publicitaires.
Ce qui pose un problème dans un tel cas, c’est la présence, au sein d’une même url de plusieurs « ? » à la suite. Or, une url, pour fonctionner correctement, ne peut accepter qu’un seul « ? ».
Pour résoudre ce problème, il faut alors encoder l’une des url tracées.
Exemple :
On construit une url de type :
Chacune de ces urls présente un « ? ». Ce qui suit ce signe est un paramètre. On peut d’autres éléments à ces paramètres, grâce au signe « & ». Mais s’il y a un second « ? », alors, la redirection n’est plus optimale, car les paramètres qui suivront ce second signe ne seront pas interprétés convenablement.
C’est là qu’interviendra l’encodage ASCII qui permettra de transformer les caractères indispensables, mais indésirables, à la première redirection, autrement dit les fameux « ? » répétés.
Lorsque l’on doit utiliser une telle url, dans un emailing ou autre, il faudra encoder la seconde url, afin que l’ensemble puisse fonctionner :
Dans cette exemple, l’url amenant à l’adserver2 a été encodée, les caractères spéciaux, qui la composent, ont été transformés en ASCII avec une série de codes étranges : %3F, %3D, %26… Chacun de ces codes remplacera l’un des caractères répétés qui pose un problème (/, ?, &…), dans une telle suite. Mais cet encodage est compréhensible par les navigateurs, qui l’utilisent déjà pour corriger des urls déformées (comprenant des espaces, par exemple).
Ainsi, programmer une telle url nécessitera quelques ajustements, afin qu’elle soit fonctionnelle et ne perde par ses utms en cours de redirection. Finalement, un simple encodage d’une partie de la suite de redirection règlera le problème très efficacement.
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