5 signes qui prouvent qu’un contenu a été généré par ChatGPT
Comment détecter un contenu généré automatiquement ?
Il y a pourtant certains signes qui ne trompent pas ! Après avoir réalisé beaucoup (vraiment beaucoup) de tests avec nos experts SEO et éditoriaux, voici, en exclusivité, les 5 signes qui prouvent qu’un contenu a été généré par une IA.
Signe N°1 : La structure n’est pas optimisée
- Des bullet points pour mettre en avant le nombre d’avantages ou la polyvalence d’un produit
- Des encarts pour des informations d’aide à l’utilisateur (par exemple : ce qu’il faut retenir, les astuce de X…)
- Des tableaux pour communiquer sur des comparatifs
- Des citations de personnes référentes sur le sujet
Avec ChatGPT, vous verrez uniquement des contenus utilisant le format paragraphe, avec souvent, des incohérences avec l’intertitre.
Signe N°2 : les IA ne respectent pas les contraintes de la rédaction web
Phrases trop longues, répétitions, vocabulaire inadapté (familier, trop technique et pas définis) voilà quelques exemples parmi tant d’autres qui peuvent identifier un contenu rédigé par un humain de celui réalisé par une intelligence artificielle.
Par exemple :
Cette méthode de fabrication confère à chaque type de yaourt ses propres qualités nutritionnelles et organoleptiques.
Les particuliers utilisant un poêle ou une chaudière prendront en pleine face la hausse significative des coûts liés aux combustibles solides durant l’hiver 2022-2023.
Signe N°3 : les sources ne sont pas identifiées ni vérifiées et parfois incohérentes
Le constat a été sans appel : sur ce même contenu, était indiqué à 2 reprises, un prix au m2 différent pour la même ville.
Par conséquent, tout article mentionnant des chiffres, des tendances, des statistiques ou encore des dates doit être vérifié par un humain afin de confirmer la pertinence des données avancées.
Information importante : ChatGPT ne tient compte des données que depuis début 2021.
Voici un exemple de contenu demandé en début d’année 2023 :
La forte inflation rencontrée ces derniers mois ne devrait cesser que si une pluviométrie inhabituellement basse frappe le pays à l’automne 2022 et réduit drastiquement la demande en combustible solide.
Plusieurs questions restent donc en suspens :
- Quelles sont les sources identifiées par le logiciel pour ressortir des données chiffrées ?
- Pourquoi ne sont-elles pas mentionnées dans les contenus afin de pouvoir jusger de leur véracité ?
- Comment sont-elles sélectionnées ?
Signe N°4 : Le contenu n’a pas d’âme
Signe subtile certes, et pourtant tellement important ! Au même titre que les yeux sont le reflet de l’âme d’une personne, le contenu d’un site doit refléter l’ADN de la marque qu’il représente. Et cela passe par la définition de la ligne éditoriale adoptée par la marque.
ChatGPT n’étant pas doté de sensibilité ni de libre-arbitre, il n’est pas en capacité de restituer un contenu en adéquation avec :
- Le ton à employer,
- les valeurs à mettre en avant
- et le discours à adopter en fonction de la psychologie de sa cible.
Il ne l’interpellera pas non plus à l’aide de questions que la cible pourrait potentiellement se poser afin de capter son attention et d’augmenter le temps de rétention sur la page.
Vous verrez donc un contenu neutre, impersonnel, sans parti pris, c’est-à-dire uniquement des faits avec des recomandations basées sur un système de règles (ex : si vous êtes plutôt comme si, il vous faudra ce modèle)
La seule chose qui peut aider à générer un contenu automatique qui se rapproche le plus possible de votre demande, serait de définir des consignes précises, tellement précises que vous gagnerez plus de temps à rédiger le contenu vous-même qu’à rédiger le brief !
Signe N°5 : un « Watermark » invisible
L’information est toute fraîche et provient du site Techcrunch.com : un chercheur du laboratoire d’OpenAI a déclaré qu’il travaillerait actuellement sur un « Watermark » invisible qui sera présent sur les textes afin d’aider à la détection automatique de contenus générés par une IA.
En tout cas, chez Pixalione, notre position sur le sujet est très claire : Chat GPT OUI comme outil d’aide à la récolte d’informations pour la rédaction (suggestions d’axes par exemple), mais en aucun cas comme subtitut.
Notre degré d’exigence est très élevé vis-à-vis des contenus rédigés par notre équipe de rédacteurs et du respect des consignes que nous leur transmettons:
- du contenu unique,
- répondant aux critères exigés par le moteur
- user friendly
- présentant des informations vérifiées et hiérarchisées dans la structure du contenu selon leur degré d’importance
- Et bien sûr, non rédigé par une IA ?
Information de dernière minute
OpenAI vient de sortir un outil officiel pour détecter un contenu rédiger par une IA.
Bien évidemment, nous l’avons testé en interne et le résultat est plus qu’approximatif.
« Le classificateur considère que le texte est probablement généré par l’IA. »
Sauf qu’un simple « probablement » n’est pas la marque irréfutable de l’utilisation d’une IA.
De la même façon que GPT (2, 3, 4), aucune preuve tangible ne permet de donner du crédit à cet outil.
Mais peut-être qu’un jour, cela viendra ?
En tout cas, une chose est sûre, derrière chaque algoritme, se cache toujours une part d’humain (poétique pas vrai ? ?).
(Cet article a bien été généré par un humain, identifié sous le nom de Bénédicte Auber, Directrice du Pôle éditorial chez Pixalione.)
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Voilà un sujet qui fait beaucoup parler : ChatGPT, le nouveau logiciel développé par OpenAI. Beaucoup voient cet outil comme une révolution, d’autres comme un danger sur l’avenir de l’humain.
Bien évidemment, Google a répondu à cette nouvelle technologie comme ne respectant pas les critères requis pour le bon positionnement d’un site et l’User Intent, sans pour autant avoir déclaré officiellement avoir trouvé une façon de le détecter efficacement.
Chat GPT peut être utilisé dans de nombreux domaines mais celui qui nous intéresse aujourd’hui est la rédaction web.
Peu d’acteurs dans le métier ont trouvé de réponse à cette question :